Lyse a renoncé à sa voiture pour aider à joindre les deux bouts.

Transcription

Bien là, la situation financière, comme je te dis, là pour l’instant j’en ai, mais je ne sais jamais quand ça va arrêter. Mais j’ai remis ma voiture, puis d’un côté, je ne suis pas fâchée. Parce que je me dis, j’ai quand même mon téléphone, puis l’hypothèque, on a une hypothèque. Ça, ça va bien, mais je pense que si j’avais eu en plus le paiement d’auto, là j’aurais peut-être eu pas le choix, de toute façon, de peut-être la vendre ou la remettre, parce qu’à un moment donné, ça gruge. Surtout moi, dans le modèle que j’avais… C’était une auto… quand tu commences à regarder, les pneus, puis tout ce que ça apporte comme dépenses, bien là tu te dis : « Ouais! », tous les trucs qui augmentent depuis la COVID, après la COVID, on dirait que tout le monde veut… Vient puiser encore plus qu’avant dans nos poches. Fait que c’est assez difficile là. C’est ça, on fait ce qu’on peut, avec ce qu’on a parce que c’est seulement que mon conjoint, il a gardé quelques petites séquelles de la COVID, mais moins pires. Mais il a été quelques mois, à avoir de la fatigue et tout ça, mais là, ça, ça s’est un peu… Ça s’est amélioré. Lui, il est de toute façon à son compte, pas de rentrée d’argent, rien, alors il n’a pas eu le choix de retourner travailler, mais il y a des journées où il est fatigué, mais c’est moins pire que moi. Au moins, il est capable de faire au moins ses journées de travail, mais moi je ne serais pas capable de les faire.

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